07.11.2012
3 articles à propos de COSMOLOGIE INTERNE et le frontispice
...Poésie
COSMOLOGIE INTERNE, de Michel Cand
Illustration de Philippe Bluzot
Préface de Pierre Clavilier
Editions Rafael de Surtis, 2008
ISBN 978-2-84672-141-7
...Préface de PIERRE CLAVILIER
Historien et poète, Pierre Clavilier est l'auteur de : Palabras de fuego/Mots de feu, éditions El taller del poeta, poésie bilingue, 2012 ; Frida Kahlo, les ailes froissées, éditions du Jasmin, 2006 ; La Course contre la Honte : l'histoire de l'abolition de la peine de mort, éditions Tribord, 2006 ; De vent et de pierres, éditions Bérénice, poésie, 2005 ; Un siècle d'Humanité (1904-2004), éditions Le cherche midi, 2004. Et en langue espagnole : El rey del país de Nishadhas, Linares editores, Mexico, 2004. Le blog Pierre Clavilier présente son oeuvre. Les blogs Frida Kahlo et Pablo Neruda présentent d'autres facettes de ses activités littéraires, celles d'un biographe passionné.
Voici ci-dessous la Préface que Pierre Clavilier a écrit pour Cosmologie Interne et qui a été publiée en mai 2008 par les Editions Rafael de Surtis :
PREFACE (mars 2008)
Homme de culture, Michel Cand est aussi un passeur. Pour la plus grande joie de tous, il organise, ici et là, des concerts, des lectures publiques ou encore des expositions collectives tant pour ses amis les artistes que pour les visiteurs. Il porte les arts là où on ne l'attend pas forcément : au pied d'immeubles de banlieue fourmillante de populations venues des quatre coins de la planète par exemple ou encore dans les jardins d'une église située à deux enjambées des Invalides.
Sculpteur, Michel expose à Paris, en Normandie, en Picardie, etc. Il est aussi un grand amateur de ceux qui l'ont précédé dans cet art et des artistes qui lui sont contemporains.
Grand lecteur, Michel Cand sculpte les mots comme il travaille le minéral, avec une rigueur faite de souplesse et de discrétion. Comme des étincelles, ses poèmes constitués de transparences lumineuses offrent à ses lecteurs des éclats de lire qui le renvoient à lui-même pour lui révéler ses vérités, ses forces et ses faiblesses.
Derrière son humour souvent corrosif Cand cache un océan de connaissances car, s'il donne à savoir, l'une de ses principales activités reste de découvrir. Assoiffé de découvertes, il va vers l'autre, celui qui par ses différences lui dira qu'il existe autant de façon d'aborder l'existence, qu'il y a de vies. A la manière des pionniers, il découvre les cultures du monde, le Vietnam, l'Inde, la Suède, l'Estonie, le Tibet, le Burkina Faso, le Bénin, etc.
S'il avait vécu au siècle des Lumières, il aurait fait partie des encyclopédistes. S'il avait vécu au XVIème siècle, il aurait été l'ami de Rabelais et de tous les humanistes.
S'il existe aujourd'hui encore des chercheurs d'or qui espèrent faire fortune, Michel Cand est chercheur d'humanité sachant que la seule qui vaille est celle née du génie humain. La lecture de ce texte en est la preuve manifeste.
Pierre Clavilier
Michel Cand tient à remercier Pierre Clavilier d'avoir accepté d'écrire une préface pour la première publication d'un poète inconnu. En plus, quelle préface !... Depuis Michel Cand a les chevilles qui enflent...
...Article de PIERRE CLAVILIER
L'article suivant est extrait d'un autre blog Pierre Clavilier.
CONSEIL (juin 2008)
Michel Cand, que certains connaissent comme sculpteur, vient de publier son premier recueil de poésie, Cosmologie Interne aux éditions Rafaél de Surtis. L’illustration de Philippe Bluzot entre en écho avec les mots du poète. J’ai l’immense privilège d’être le préfacier de ce bel ouvrage aussi, c’est en toute connaissance de cause que je peux vous recommander la lecture de ce livre.
Vous y découvrirez une poésie épurée où les mots sont mis en valeur. La force qui se dégage de chacune des strophes, qui se répondent toutes entre elles, m’a souvent laissé rêveur. C’est si rare de rencontrer un si bel équilibre dans ce genre littéraire qui sollicite, de celui qui s’y exerce, une rigueur absolue pleine de délicatesses et de pertinences.
Et puis, il y a le choix de Cand de valoir d’un registre simple. Une simplicité qui fluidifie les vers et les renforce dans un même temps. « Le ressac de la lumière / te laisse pensant dans l’ombre. »
En lisant Cosmologie Interne, non seulement vous découvrirez un poète dès son premier recueil, ce qui de nos jours est exceptionnel, mais en plus vous aurez dans votre bibliothèque, pour une somme modique, un objet de toute beauté fabriqué artisanalement. La sobriété de la maquette du livre, la qualité du papier qui le constitue semblent un écrin idéal pour recevoir les vers de Michel Cand.
Chers amis, soyez donc les premiers à découvrir ce poète et faite-le donc découvrir à vos amis, ils ne vous en tiendront jamais rigueur, au contraire, ils vous en remercieront indéfiniment.
Pierre Clavilier
...Article de GERARD PARIS
Ecrivain avec Fragments 1, Fragments 2, Fragments 3 aux éditions La Porte, et critique, Gérard Paris a publié cet article en 2009. Il collabore régulièrement à la revue Temporel, où il écrit notamment ses Notes de lecture.
NOTES DE LECTURE
Ta feuille irradiée
de l'implosion de l'impossible
Illustré par Philippe Bluzot, préfacé par Pierre Clavilier, ce recueil oscille entre les cheminements éclairs des atomes de pensées et le clapotis assourdissant des pressentiments étouffés.
Michel Cand " scultpte les mots comme il travaille le minéral ", il marie le ressac de la lumière avec les désirs lames de fond.
De l'étendue abyssale aux effluves sourdes ou aux vertiges lascifs, c'est un va-et-vient permanent entre le cosmos et la nuit interne :
La profondeur du zénith
blesse ta conscience
qui se love amoureusement
vers les insaisissables
Cerné entre le déferlement d'étoiles et les vastes aplats du souffle, le poète est accablé de tourbillons, de basculements, d'effritements :
Dispersion de semences
de paroles prodigieuses
dans l'espace muet
Entre l'enchevêtrement des écumes de la nuit et l'attente feutrée, Michel Cand appréhende le non-dit avec, comme seul viatique, les souffles :
Seuls demeurent dans le cahotique
les souffles ascendants
des enchantements.
Gérard Paris
...Frontispice de PHILIPPE BLUZOT pour COSMOLOGIE INTERNE
ILLUSTRATION de PHILIPPE BLUZOT pour COSMOLOGIE INTERNE
Philippe Bluzot a créé l'illustration de Cosmologie Interne de Michel Cand, qui a été publiée en juin 2008 par les Editions Rafael de Surtis.
Ce dessin au fusain, mystérieux et fascinant, constitue le frontispice des soixante-cinq poèmes qui composent le recueil.
14:34 Publié dans COSMOLOGIE... | Tags : cand, michel cand, cosmologie, cosmologie interne, pierre clavilier, regis boyer, philippe bluzot, temporel, frontispice, gerard paris | Lien permanent | Commentaires (0)
27.08.2012
PETITES PUBLICATIONS
Outre les cinq publications qui se trouvent dans la rubrique ...à propos DES LIVRES..., d'autres textes de Michel Cand, moins ambitieux, ont été publiés :
. un essai sur l'oeuvre de la plasticienne Catherine Lhuissier ;
. un essai sur les peintures de Philippe Bluzot ;
. une préface au recueil de poésie de Frédéric Vitiello ;
. une postface au recueil de poésie de Pierre Clavilier ;
. une quatrième de couverture aux chroniques intimes de Catherine Chantilly...
...ATTRAPE-MEMOIRES / PROFONDEURS
ATTRAPE-MÉMOIRES de Catherine Lhuissier / PROFONDEURS de Michel Cand
Coll. Mémoire d’Éléphant
Essai de Michel CAND sur l'oeuvre récente de la plasticienne Catherine LHUISSIER
...Essai sur les peintures de Philippe Bluzot
Les peintures de Philippe Bluzot sont visibles dans des galeries parisiennes et londonniennes, et plus immédiatement sur son blog. Michel Cand lui a consacré un court essai, né de longues conversations, publié chez Samagra, dans Bluzot, plages. Le voici :
PHILIPPE BLUZOT, LA SENSATION COLOREE
" Je peins pour rendre, non les êtres, même fictifs, non leurs formes, même insolites, mais leurs lignes de force, leurs élans. Pour montrer aussi les rythmes de la vie, et si c’est possible, les vibrations mêmes de l’esprit. " Henri Michaux
Les Plages de Philippe Bluzot sont inondées de couleurs douces, de lumière, d’espace, mais c’est le regardeur qui est envahi d’espace, de lumière, de couleurs vives, apaisées par la lumière elle-même, qui crée comme une distance…
Un souvenir ? Une réminiscence ? Un ailleurs ? En tout cas un certain mystère, qui crée comme une magie, qui fait qu’il s’y sent bien ! Sensation rare, précieuse.
Philippe Bluzot part de photographies. Mais pas toujours. Photographies qu’il prend lui-même, « comme un carnet de croquis », dit-il. Il ne cherche pas, il capte ce qu’il y a autour de lui. Le sujet importe peu finalement : il s’agit bien de peinture. « La photo est un catalyseur ». Il regarde beaucoup de ses photos, il laisse décanter, jusqu’à ce qu’une lui donne « le désir de la matérialiser sur la toile ». Choix inconscient : celle qui reste dans sa tête, qui lui donne envie de « la vivre par la peinture ». Puiser dans la réalité vécue. Dans le quotidien. Dans son temps. Comme Rembrandt ou Manet.
La photographie lui donne le lieu : « Je cherche des lieux dans lesquels je me sens bien ». Et au-delà du lieu, c’est l’évasion, c’est sortir de son environnement immédiat, c’est « ouvrir des portes par lesquels on peut s’évader de notre conformisme mental » ; de nos limites. C’est revenir dans un lieu qu’il a fréquenté, mais par l’imaginaire. Il s’agit de « reconstruire un espace mental par les infinies possibilités qu’offre la peinture ».
Matérialiser une photographie sur la toile, c’est la métamorphoser. C’est « dégager des forces latentes des clichés, mais qui n’y sont pas visibles ». La photographie en tant que support d’un possible. « La photo est un tremplin. »
Alors Philippe Bluzot « convoque toile, pinceaux, matières colorantes », et revient « dans la réalité qu’est la matière de la peinture ». Peinture à l’huile sur toile. Il « construit sa palette ».
Peint-on une plage comme on raconte une histoire ? Non. C’est d’abord « installer un chaos de couleurs. ». Puis c’est « construire, réorganiser, délocaliser les couleurs de leur fonction figurative ». Avec toute la force de la couleur. Et poser l’espace et rentrer dans l’espace, « espace métamorphosé par les rapprochements de couleurs », dans un rapport dialectique , comme dans « un ping-pong de couleurs ». Enchaînements chromatiques au profit de la couleur. En regardant telle toile, oh surprise, le sable est bleu ! Transposition. « Ce que je fais est plus abstrait que figuratif finalement. » Et « les matières colorées sont suffisamment fortes pour amener vers d’autres possibles ».
Cet ancien élève de l’Ecole Boulle qui se prétend autodidacte a amassé un impressionnant dispositif technique au fil des ans, grâce à sa forte culture picturale et son inlassable travail. Notamment grâce à ce qu’il appelle ironiquement ses « tableaux martyres ». Ce sont les toiles achevées, jamais exposées parce qu’il n’y a pas trouvé d’ « événement », de « mystère » ; de magie.
C’est sur eux qu’il essaie les nouvelles techniques issues de ses recherches, pour trouver d’autres solutions, pour « explorer des sentiers nouveaux », non en termes narratifs, mais « en termes picturaux ». Ce sont les tentatives, les prises de risques, les études, qui restent dans son atelier. Mais pas au fond de l’atelier : souvent revues, disséquées, reprises. Pour connaître les matériaux, les devenirs, les improbables, les limites. Pour « susciter des accidents ». Pour « entraîner dans d’autres champs perceptifs ». Ce sont les utilisations de larges brosses sèches sur la peinture demi-sèche traitée au pinceau, pour « faire migrer la couleur » ; d’une gestuelle pour « développer une écriture » dans les couleurs ; d’enlèvement de matière pour « creuser l’espace, créer des profondeurs » ; de glacis pour « diffuser de la lumière »… Pinceaux, brosses, chiffons, éponges, doigts… « Il y a toujours à découvrir car je ne suis pas enfermé dans une manière. » Oser les « interférences de couleurs », oser le flou, oser. « La peinture me fait aller plus loin que ce que j’imaginais au départ. » Non sans doutes, non sans angoisses, non sans bagarres. « Vais-je m’en sortir ? », se demande-t-il à chaque toile.
Et la distance avec l’image est faite : nous sommes bien dans la peinture.
« Alchimie de la matière, mystérieuse. »Mais ce travail de la matière picturale n’est pas mené que pour lui-même. En effet, il faut qu’il se passe quelque chose dans un tableau, « un événement qui fasse sens ».
Mais quel sens ? « Impossible à dire. Mais un tableau doit passer par là. » A travers l’interaction des couleurs, les événements picturaux, les reconstructions, les signes, les creusements, les glissements, les jeux de brosse, les gestuelles, c’est créer « une vibration, de l’onirique, du flottant ». Tout en ayant « de la densité, du poids ».
C’est aussi installer un voile de lumière, une épaisseur transparente, de manière à « créer une distance ». Et tout cela afin de « rendre sensible, intelligible ».
Mais qu’est-ce qui fait que cela fonctionne à un moment ? C’est « créer une présence » dans le thème, et ce au moyen d’une « sensation colorante », qui devient pour le regardeur une sensation colorée. Rendre sensible une sensation. « Il faut du recul, parfois plusieurs prises, pour retransmettre la sensation. » Et finalement bien sûr, cette présence, c’est celle du ressenti du peintre : « L’apport, c’est le regard ». Les images puisées dans la réalité sont transcendées par la sensibilité du peintre. « Le plus important, c’est le regard. »
Alors justement, quand un tableau est-il terminé ? « Une toile est terminée quand la sensation y est. » Il faut que cela fonctionne. « Que ça t’emporte ! Que ça t’entraîne ! » Sinon, cela rétrograde au statut de « tableau martyre ». La magie.
Les personnages sont posés dans l’espace vibratoire. Vaporeux. Denses. Suspendus. Pesants. Flous. « Dissous dans la lumière. » Personnages sans visage identifiable, mais aux postures significatives. Le regardeur est libre. Libre de mettre le visage qu’il veut sur le corps. Le visage de son entourage. Intrusion inconsciente de l’intime.
Mais simultanément on va vers l’universel : telle touriste devient une baigneuse, telle autre une odalisque.
On pourrait croire qu’on regarde une représentation d’une plage comme d’autres représentations de plage, mais les yeux ne cessent de glisser avec plaisir à tel ou tel lieu du tableau, on prend du recul, on sourit, on revient observer un détail pour voir comment c’est fait, on est surpris, on est confondu de contentement, on s’en détache, et puis les yeux y reviennent… Il y a un réel plaisir à laisser vagabonder ses yeux à l’intérieur des tableaux de Philippe Bluzot.
Philippe Bluzot représente la société des loisirs de notre temps, comme d’autres peintres ont représenté la société seigneuriale. Autre temps, autre mœurs. Mais dans le tableau matériel il ajoute cette vibration suspendue, ce voile de lumière, cette sensation colorée. C’est sa tendresse devant ces instants fugitifs de sérénité, et son désir d’installer dans la toile l’impalpable absolu : la sensation de bonheur.
Philippe Bluzot, peintre du bonheur. En cela, il s’inscrit dans la lignée des Monet, Matisse. Regarder un tableau de Philippe Bluzot : un pur bonheur. Incroyable : allez raconter cela à votre voisin…
Michel Cand
in BLUZOT, PLAGES
Catalogue de l'exposition de peintures Plages de Philippe Bluzot.
Galerie Samagra, Paris, 2008
...Préface
Frédéric Vitiello est davantage connu comme guitariste, compositeur, musicologue.
Il est aussi poéte avec deux recueils : Nous sommes là, Edilivre, 2012, et Le promeneur bleuté suivi de Le souffle de l'exil, Allégorine, 2012.
Voici la Préface que j'ai commise pour ce double recueil.
FRÉDÉRIC VITIELLO, UNE POÉSIE D'ASTRES ET DE POULES D'EAU
Ce qui touche dans la poésie de Frédéric Vitiello, c'est cette véracité qui affleure continûment, c'est cette simplicité qui se dresse dans le paysage, c'est cette sensibilité qui s'imprègne de ce que l'on ne prend pas forcément le temps d'observer.
Il nous convie au partage d'une vie d'homme ancrée dans un terroir. Une vie quotidienne, sans ostentation, faite de rues commerçantes et de tendresse, de brume et de bienveillance, de petit déjeuner et d'infini, de hangar et d'espoir, de poules d'eau et d'astres. Une authenticité.
Il nous convie au partage d'un humanisme responsable, confiant en la force de la fraternité.
Il nous convie au partage de la puissance de la nature dans laquelle il aime à fondre son être, dans laquelle il laisse s'étendre délicatement ses racines et ses antennes.
Entre la fin d'un monde pitoyable et le devenir radieux, il est une conscience qui est au monde en toute conscience.
Michel Cand
in LE PROMENOIR BLEUTE suivi de LE SOUFFLE DE L'EXIL
de Frédéric Vitiello
Editions Allégorine
ISBN 978-2-7466-5083-1
...Postface
Pierre Clavilier a commis un nouvel ouvrage bilingue Espagnol / Français de poésie..
Pierre Clavilier est l'auteur de : Palabras de fuego/Mots de feu, éditions El taller del poeta, poésie bilingue, 2012 ; Frida Kahlo, les ailes froissées, éditions du Jasmin, 2006 ; La Course contre la Honte : l'histoire de l'abolition de la peine de mort, éditions Tribord, 2006 ; De vent et de pierres, éditions Bérénice (poésie), 2005 ; Un siècle d'Humanité (1904-2004), Le cherche midi éditeur, 2004. Et en langue espagnole : El rey del país de Nishadhas, Linares editores, Mexico, 2004. Le blog Pierre Clavilier présente son oeuvre. Les blogs Frida Kahlo et Pablo Neruda présentent d'autres facettes de ses activités littéraires, celles d'un biographe passionné.
La petite histoire de cette postface est que Pierre Clavilier m'a fait l'honneur de me la demander après que je lui ai demandé d'écrire la préface de mon livre Lapidaire : de la sculpture, vite ! Or, si sa préface et ma postface se ressemblent quelque peu, c'est que je me suis amusé à m'inspirer d'elle pour écrire la mienne. Du pur plagiat. En toute amitié et en guise d'hommage... même si ma postface est parue avant sa préface, ce qui semblerait induire que c'est lui qui se serait inspiré de la mienne... Encore un jeu littéraire !...
PIERRE DE FUEGO
On savait Pierre Clavilier historien scrupuleux et méticuleux, sachant grâce à son intuition rendre signifiant les détails inexplorés afin de révéler des vérités nouvelles.
On savait Pierre Clavilier narrateur hors pair, sachant amener le livre d'Histoire au rang de roman que le lecteur ne peut lâcher tant qu'il n'a pas atteint la dernière ligne.
On savait Pierre Clavilier animateur considérable de la scène littéraire numérique à travers les blogs et les réseaux sociaux, sachant entretenir avec l'internaute des dialogues sans fin.
On savait Pierre Clavilier poète lyrique dans son recueil De pierres et de vent, au souffle puissant et au ton lumineux, qui, selon le mot de Maïakovski, " sait la force des mots ".
On savait Pierre Clavilier parfaitement bilingue Français-Espagnol, traducteur subtil, et par conséquent passeur essentiel, aussi sûrement d'une langue vers l'autre que de l'autre vers l'une.
On ne savait pas encore et on découvre à présent dans Mots de feu / Palabras de fuego un Pierre Clavilier, poète délicat de l'amour attentif à la femme terre et ciel, à la femme de tissus et de sensibilité.
On ne savait pas encore et on découvre l'homme Pierre Clavilier, amoureux tendre et charnel, mystique et érotique, passionné et néanmoins soucieux d'équilibre.
Mots de feu / Palabras de fuego est une déclaration d'amour à l'amour physique et spirituel, sensuel et total, une déclaration d'amour à la femme unique et indubitable, à la vie à la mort.
Comme chaque femme rêve secrètement d'en recevoir une...
Michel Cand
in PALABRAS DE FUEGO / MOTS DE FEU, poésie, de Pierre Clavilier
bilingue Espagnol / Français
El taller del poeta, Pontevedra, Espagne, 2012
INBN 978-84-15144-78-6
...Quatrième de couverture
Une quatrième de couverture, c'est un exercice de style. Un édiditeur la demande, via son directeur de collection. C'est un genre de fiche de lecture, mais dont les enjeux sont clairement définis. Il s'agit d'être tout à la fois honnête, concis, tentateur.
Pour Le bruit de mon sang, que l'éditeur qualifie de Chroniques intimes en première de couverture et de Premier roman en quatrième de couverture, de Catherine Chantilly, qui est tout à la fois écrivaine, performeuse, peintre, cinéaste.
Voici cette quatrième de couverture, parue en 2009.
LE BRUIT DE MON SANG, de Catherine Chantilly
Le bruit de mon sang nous plonge dans l'intimité d'une femme d'aujourd'hui.
Ses incertitudes, ses terreurs, ses bonheurs, ses lassitudes, ses émotions, ses indulgences, ses défaites, ses folies. Son corps, son couple, son enfant. Le temps qui passe, la routine, la résonnance de l'enfance.
Cette générosité du dévoilement n'empêchent pas les travestissements, révélateurs, les rêves, frémissants, l'autodérision, touchante.
Fine écriture poétique, avec l'amour en filigrane.
Michel Cand
in LE BRUIT DE MON SANG
de Catherine Chantilly
Chroniques intimes
Les éditions incognito, 2009
ISBN 9-782953-354515
15:23 Publié dans Écriture... PETITS OPUS | Tags : michel cand, philippe bluzot, pierre clavilier, frederic vitiello, atelier de grenelle, catherine chantilly | Lien permanent | Commentaires (0)